Persécutions en Orient : ne jamais oublier

Persécutions en Orient de la part d’Etats
ou de groupes armés : ne pas perdre de vue

Le procès du moine syriaque, le père Sefer (Aho) Bileçen, a été reporté (une fois de plus) au 3 novembre 2020 26 janvier 2021. Il est accusé de « terrorisme ». Il s’est toujours défendu en disant qu’il ne donnait de la nourriture qu’aux personnes qui venaient lui rendre visite. Il travaille au monastère de Mor Yakup (Saint Jacques).

  • Egypte : le « jihad de l’utérus », le rapt des jeunes chrétiennes

Le rapt, les abus sexuels et la conversion forcée de femmes et de jeunes filles chrétiennes en Égypte sont monnaie courante, sans aucun signe de diminution. Elles vivent là un « cauchemar inimaginable ».

Dans son rapport de 15 pages, ‘Jihad of the Womb’ : Trafficking of Coptic Women & Girls in Egypt, Coptic Solidarity documente « la pratique répandue de l’enlèvement et de la traite » des chrétiennes. Il y a eu « environ 500 cas au cours de la dernière décennie, où des éléments de coercition ont été utilisés qui équivalent à de la traite ».

Selon la constitution égyptienne, l’islam est la religion de l’État et la charia est la principale source de législation. L’enlèvement de filles chrétiennes, par force ou ruse, est un crime collectif islamique que l’on retrouve aujourd’hui au Pakistan, mais aussi à travers les siècles. La police est très souvent complice (elle l’est en France aussi, mais il s’agit là de réseaux pédophiles).

Voir copticsolidarity.org/2020/09/23/shalom-world-news-jihad-of-the-womb-trafficking-of-coptic-women-girls-in-egypt ; et également ICI et aussi ICI.

La directrice régionale de la Cour Pénale Internationale pour le Moyen-Orient, Claire Evans, a déclaré : « Le bilan de l’Égypte en matière de liberté religieuse a connu de grandes fluctuations au fil des ans. Si la constitution garantit la liberté de religion aux chrétiens, celle-ci n’existe pas nécessairement dans la pratique. La situation à Minbal [Haute Egypte] montre combien l’atmosphère est délicate. Nous devons non seulement prier pour la libération d’Abd Adel Bebawy de prison [condamné à trois ans de prison pour avoir simplement publié une page du Coran avec une image de l’ange Gabriel sur son compte Facebook], mais aussi pour que tout progrès éventuel en vue de sa libération n’incite pas à de nouvelles violences contre les chrétiens vivant à Minbal ».

  • Le jeu des sept erreurs ressemblances

En guise de justification, le bien des personnes est invoqué dans les deux cas : protéger la femme d’être infidèle d’une part, protéger l’humanité du Covid-19 de l’autre. Des deux côtés, on joue donc sur des peurs. Comment celles-ci sont-elles justifiées ? Quels sont leurs fondements rationnels ? Quels sont les points communs de ces deux manières de dissimuler le visage (prolongeant le confinement, respectivement de la musulmane dans sa maison et de toute la population chez elle) ? Y a-t-il quelque objectif collectif comparable d’un côté (l’islam) et de l’autre (Bill Gates et ceux qui lui sont liés) en rapport avec les liens sociaux qu’entrave le masque-voile ? Pourquoi certains pays musulmans ont-ils interdit la burqa qui dissimule le visage (comme le masque) ?
Ces questions ne sont pas les plus simples : il faut y réfléchir sérieusement. Les commentaires d’EEChO sont largement ouverts à ceux qui font un effort de réflexion et de vérité, au milieu d’un monde délirant.

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One thought on “Persécutions en Orient : ne jamais oublier

  • 15 octobre 2020 at 21 h 24 min
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    Le Coran, mode d’emploi
    Al Qaradawi
    Maison d’Ennour, 2017

    Quelques extraits de cette doctrine qui inspire les Frères musulmans :
    « Il n’est pas permis de prétendre que certains préceptes du Coran sont particuliers à une époque donnée (p. 45) »
    « Le Coran concerne toute l’humanité (p. 46) » – alors qu’il dit lui-même à plusieurs reprises qu’à chaque peuple a été envoyé un messager et que Mohammed a été envoyé aux Arabes avec un Livre en langue arabe pour qu’ils le comprennent. Ajoutant que si Dieu avait voulu une religion unique et un peuple unique, Il l’aurait fait ; mais qu’Il a préféré une pluralité pour qu’il y ait émulation (s5 v48). De plus (p. 244), la connaissance de la langue arabe est nécessaire pour comprendre le Coran. L’auteur veut-il que le monde entier apprenne l’arabe, qui n’est pas une langue facile ? D’ailleurs, elle ne suffit pas : il y a dans le Coran des mots non arabes.
    Les premiers musulmans représentent les meilleurs des musulmans (p 242). .
    Il est interdit à une femme musulmane d’épouser un non-musulman (p. 90).
    Le Coran doit régir la politique (p 282). Entité indivisible (p 304), il est la seule source de vérité : il n’y a pas de preuve au dessus du Coran (p. 296).

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