Dévolution : un livre sur l’histoire de la vie

Histoire de la vie et datation des fossiles

Nous avons déjà consacré deux gros articles à l’évolutionnisme :

En complément, voici un livre remarquable, traduit du polonais, écrit comme un manuel de sciences naturelles : Évolution-Dévolution-Science (22 €, 184 pages).
Son auteur est prestigieux : le Pr Maciej Giertych, généticien spécialisé en sylviculture, a longtemps travaillé à l’Académie des Sciences de Pologne et enseigné aux universités de Poznan, Varsovie et Cracovie. Il fut par ailleurs député à la Diète, puis au Parlement européen.

Non seulement la vie – immensément complexe dans tous ses processus – n’a pas pu apparaître spontanément mais les faits nous démontrent la « dévolution » : les mutations sont régressives, des espèces disparaissent pour toujours, des maladies génétiques surgissent, les pertes en biodiversité et des pollutions multiples nous obligent à agir pour préserver ce qui peut encore l’être.

Outre la biologie et l’histoire de la terre, ce manuel expose encore l’impact de l’évolutionnisme sur les mœurs, la politique et les religions. Destiné aux lycéens, abondamment illustré, l’ouvrage intéressera en réalité un large public souvent désinformé sur toutes ces questions. Il s’agit d’une synthèse permettant de confirmer par les données de la science la vision chrétienne d’un univers créé par une Intelligence supérieure, un univers où tout a un sens et où chaque être trouve sa juste place.

Sommaire :

  1. La théorie de l’Évolution : la controverse permanente sur les preuves ;
  2. L’information biologique : la vie est plus que de la chimie ;
  3. L’opposition à la théorie de l’Évolution : des prix Nobel contre l’évolution ;
  4. Théorie de l’évolution et éthique ;
  5. La Théorie de l’Évolution et les religions du monde ;
  6. La Dévolution : l’extinction massive et continuelle des espèces.

Voici un interview du Pr Maciej Giertych :

On pourra lire avec intérêt également cet article que Jeanne Smits a traduit de l’anglais en 2018 : Evolution, vraiment ? Une étude génétique d’envergure révèle que 90 % des espèces animales sont apparues en même temps.

Voici deux études relatives à la datation des fossiles et ses erreurs.

D’abord, celle de Marie-Claire van Oosterwyck- Gastuche, du Musée royal d’Afrique (Belgique), parue dans le n° 1 de la revue du CEP (1997). En résumé, l’auteur expose une critique radicale de la géochronologie. Contrairement à ce qu’on croyait, de nombreux minéraux on pu être synthétisés ou altérés en quelques jours ou quelques mois à la température ordinaire, dans des “conditions hydrothermales” déterminées, sous l’action de solutions. S’expliquent ainsi de nombreuses anomalies constatées dans les datations par les radio-éléments, ce qui rejaillit sur l’âge attribué aux fossiles du Rift africain.

Et ici une présentation vidéo de l’étude de Guy Berthault sur l’erreur originelle de la sédimentologie appliquée à la chronologie, qui imaginait que les strates prendraient des milliers d’années, voire des millions, à se former. A plan imaginaire, ce postulat fournissait ainsi un cadre de probabilité à une datation évolutionniste des fossiles : plus le temps est long, plus les probabilités de passage d’une espèce à l’autre seraient élevées.
Mais les expériences scientifiques nous révèlent l’erreur de base.

Vidéo reprenant l’ensemble de la problématique évolutionniste :

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2 thoughts on “Dévolution : un livre sur l’histoire de la vie

  • 8 décembre 2022 at 16 h 26 min
    Permalink

    On a trouvé du collagène et des protéines dans un fémur fossilisé de Brachylophosaure canadensis, qui selon la sédimentologie des lieux, serait vieux de 195 millions d’années. Déjà, c’est extraordinaire que des substances organiques traversent des milliers d’années, comme par exemple celles de mammouths laineux.
    C’est d’autant plus incroyable que « de nos jours, on date par radiocarbone le collagène d’os de dinosaures fossiles, ce qui ramène leur âge de 65 millions d’années à moins de 40 000 ans », lit-on sur un autre site.
    Et ce n’est pas un cas unique. En 2012, un spécialiste en microscopie trouve des tissus mous autour d’une corne d’un triceratops au Montana. En 2013, il rendit public cette découverte qu’il aurait mieux fait de taire : il fut licencié quelques semaines plus tard par la California State University at Northridge (laquelle fut contrainte ensuite de lui verser un énorme dédommagement pour licenciement abusif). Tout récemment, une découverte semblable aurait été faite en Inde.
    Il faut noter que la datation des strates géologiques en millions d’années repose originellement sur les suppositions de Nicolas Stenon au 17e siècle : il évaluait les périodes en partant de l’hypothèse que des particules descendent de l’air, s’accumulent lentement en strates et durcissent. Sur ce modèle de périodes très longues, on a construit la datation des fossiles selon la strate où on les trouve. Par exemple, on trouve des fossiles de limules dans des strates datées entre 500 et 65 millions d’années (comme ce fossile trouvé au Liban, ci-contre).
    Il se fait que cet arthropode marin à sang bleu, d’une trentaine de centimètre ou plus, se porte bien. Il vit un peu partout dans le monde. Comment a-t-il fait pour sauter ces millions d’années ?
    Des expérimentations faites en laboratoire autour de M. Guy Berthault et confirmées par d’autres montrent qu’on peut obtenir des dépôts en strates conformes aux classifications de Stenon en… moins d’une semaine (voir ce PDF ou ce site en anglais) : c’est une question de circulation d’eau. A suivre…

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  • 18 décembre 2022 at 15 h 12 min
    Permalink

    L’article cité, Evolution, vraiment ? Une étude génétique d’envergure révèle que 90 % des espèces animales sont apparues en même temps, mérite d’être cité dans sa totalité.

    Jeanne Smits / 2 juin 2018
    Traduction de : Sweeping gene survey reveals new facets of evolution
    https://phys.org/news/2018-05-gene-survey-reveals-facets-evolution.html

     » Pour les tenants de la théorie de l’évolution, c’est un mauvais coup ou, à tout le moins, une énigme. L’étude de l’ADN mitochondrial dans le cadre d’une recherche génétique de grande envergure vient de révéler que 90 % des animaux, ou plus exactement 9 espèces animales sur 10 sont apparues sur Terre à peu près en même temps que l’homme, il y a 100.000 ou 200.000 ans. L’un des principaux auteurs, David Thaler, généticien à l’université de Bâle, reconnaît que la conclusion de sa recherche est « très surprenante ». « Je l’ai combattue autant que je l’ai pu », avoue-t-il. Pourquoi ? Parce qu’elle ne « colle » pas avec les faux dogmes obligatoires de ce qui demeure une théorie.
    Avec son collègue Mark Stoeckle de la Rockefeller Université, il a exprimé son étonnement devant plusieurs faits constatés à travers ses analyses de cinq millions de « codes barres » d’ADN mitochondrial de 100.000 espèces actuellement présentes dans différentes régions du globe terrestre. D’une part, ils ont constaté que les variations « neutres » – les petites variations d’ADN qui se succèdent au fil des générations – sont beaucoup moins fréquentes que « prévu » par les évolutionnistes. Et ce quel que soit le nombre d’individus que comptent aujourd’hui les dites espèces.
    Par ailleurs, ces variations qui permettent d’évaluer l’âge d’une espèce, un peu comme les anneaux d’un arbre, indiquent que 90 % des espèces existant aujourd’hui sont apparues, aux termes des datations retenues par les scientifiques, il y a « 100 à 200.000 ans » : c’est leur « âge génétique ».
    90 % des espèces animales actuelles apparues même temps : un mauvais coup pour les évolutionnistes
    La méthode employée par les chercheurs a consisté à utiliser l’ADN mitochondrial qui est plus facile à décoder que l’ADN nucléaire propre à chaque individu avec ses 3 milliards de paires de molécules organisées en milliers de gènes. Les mitochondries sont les usines énergétiques des cellules ; elles comportent un ADN particulier avec 37 gènes, dont le gène COI qui permet de relever un « code barre ADN » particulier à chaque espèce. Facile d’accès, peu onéreux à étudier, il permet par exemple de vérifier si une viande vendue comme du bœuf est en réalité du cheval, ou si un bonbon gomme « halal » contient de la gélatine de porc. Similaires mais bien distincts selon les espèces, ces « codes barres » permettent de les identifier efficacement.
    Ce fameux gène COI a même l’élégance de correspondre « presque à la perfection avec les désignations des espèces déterminées par des experts spécialisés dans chaque domaine animal », souligne Thaler.
    Pour l’étude en question qui a été menée sur une dizaine d’années, on ne s’attendait certainement pas à trouver une aussi grande « uniformité » à l’intérieur des espèces, ni une telle absence de passerelles entre elles.
    L’étude génétique qui révèle que les mutations ne sont pas proportionnelles au nombre d’individus des espèces
    Il a ainsi été constaté que, contrairement à ce que voudrait l’« évolution » enseignée dans les manuels de biologie, les espèces ne sont pas d’autant plus génétiquement diverses qu’elles se sont beaucoup répandues et multipliées à travers le temps.
    « La réponse est non », lance Stoeckle, auteur principal de l’étude publiée par Human Evolution. Qu’il s’agisse des 7,6 milliards d’êtres humains qui peuplent la planète, ou des 500 millions de moineaux domestiques, ou des 100.000 bécasseaux, la diversité génétique « est à peu près la même ».
    En outre, comme l’explique Thaler, les espèces ont des frontières génétiques très nettes, et il n’y a pas grand chose qui permette de les relier entre elles. « Si les individus sont des étoiles, alors les espèces sont des galaxies. Ce sont des amas compacts dans l’immensité de l’espace vide de séquences », s’est-il étonné dans un entretien avec l’AFP. Et de rappeler que Darwin lui-même restait « perplexe » devant l’absence d’espèces « intermédiaires ».
    Les espèces animales sont aussi éloignées les unes des autres que les galaxies
    Les résultats de cette étude suscitent de nouvelles hypothèses : y a-t-il eu une catastrophe majeure qui a réduit le nombre des espèces pour ne laisser que celles que nous connaissons aujourd’hui ? Ou au contraire une catastrophe qui a permis l’éclosion de tant d’espèces neuves à peu près en même temps ?
    Stoeckle, qui ne veut pas lâcher l’idée de l’évolution, affirme : « L’interprétation la plus simple est que la vie est en constante évolution »… ce qui n’explique rien du tout. « Il est plus probable que – à toutes les époques de l’évolution – les animaux vivant à un moment donné sont apparus relativement récemment », avec une durée de vie limitée avant de se transformer en quelque chose de neuf ou de disparaître.
    Toutes ces interprétations restent du domaine de l’hypothèse que rien ne permet de vérifier. La perplexité de Stoeckle et Thaler, et Darwin avant eux, est bien plus intéressante. Et la réponse a toutes les chances de relever d’un autre domaine, non accessible à la science : quelque chose qui s’appellerait la création… « 

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