Samedi Saint, victoire du Christ aux enfers

La victoire du Christ aux enfers

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Pour les Eglises orientales, le Samedi Saint n’est pas un jour creux mais celui de la victoire du Christ descendu aux enfers (c’est-à-dire dans le mystère de la mort) pour y rencontrer les défunts.

C’est là que se joue ultimement le salut, en particulier pour tous ceux qui n’auront pas pu avoir l’occasion de découvrir l’Evangile au cours de leur vie sur terre – celle-ci constituant une préparation à cette rencontre. C’est pourquoi la 1ère lettre de saint Pierre évoque l’Evangile apporté aux morts par Celui qui est le juste Juge (1P 4,6).

L’important est de regarder aujourd’hui ce mystère de Rencontre qui offre et réalise la libération à l’humanité prise dans les filets du Mal, et de fêter cette libération en communion avec toutes les Eglises de l’Orient, et de plus, le même jour qu’elles !

Pour l’occasion, nous redonnons ce petit conte.

Le billet pour le Ciel et le contrôleur miséricordieux

Il était une fois un homme qui, arrivé à la gare pour prendre un train, s’aperçut qu’il n’avait pas la somme suffisante avec lui. Or, le train allait partir dans les cinq minutes.
Décontenancé, il se sent poussé à monter dans le train quand même. À sa grande surprise, il n’y a personne dans le compartiment. Après le mot de bienvenue du personnel de bord transmis par les haut-parleurs, le train démarre. Par curiosité, il va voir dans le compartiment voisin : personne non plus.
Il devrait chercher le contrôleur mais s’assoit en se disant que ce train vide n’en a certainement pas ; et il est vite accaparé par les paysages qui défilent : ils lui rappellent des lieux qu’il a déjà vus ainsi que des événements de sa vie.
Peu après, le contrôleur s’approche ; devinant que l’unique passager n’a pas de billet, il lui demande de quelle somme il dispose. Ceci n’est pas vraiment conforme au règlement : pris dans le train, un billet doit être acheté au tarif complet avec un supplément.
train_pont2Au lieu d’accéder avec joie cette proposition si aimable et inattendue, le passager se met à injurier le contrôleur, qui ne perd ni son calme, ni sa gentillesse. Comme le train approche de la frontière, des policiers sont à bord et ils entendent les vociférations de l’unique passager ; très vite, celui-ci leur paraît suspect et, à l’arrêt suivant, ils l’emmènent vers la prison. Là où il y a les pleurs et les grincements de dents.

Ces derniers mots sont empruntés à une parabole de Jésus que l’on trouve dans l’évangile selon saint Matthieu, où il est question d’une noce, d’un Roi et de quelqu’un qui vient d’entrer dans la salle :

« Et la salle de noce fut remplie de convives. Entré pour regarder les convives, le Roi aperçut là un homme qui ne portait pas de vêtement de noce. “Mon ami, lui dit-il, comment es-tu entré ici sans avoir de vêtement de noce”? Celui-ci resta muet. Alors le roi dit aux servants : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents”. » (Mt 22,10b-13)

Dans cette parabole, le cadre est statique : il s’agit d’une salle remplie de convives. On peut penser que le vêtement de noce exigé représente moins un billet d’entrée qu’une certaine pureté intérieure que l’homme sur le seuil ne possède pas.

Dans les deux cas, l’homme est abordé avec la plus grande bienveillance, mais il ne répond pas à la bonté qui lui est faite – il aurait fallu ici que, au moins, il reconnaisse son manquement et bafouille des excuses ; or, il s’enferme en lui-même et se tait. Il ne veut pas de celui qui aurait pu arranger la situation et s’exclut lui-même.

L’image de la salle de noce est sans doute plus riche que celle du train, mais, dans le contexte actuel, la seconde est sans doute un préalable nécessaire. En effet, elle dit deux vérités qui, évidentes pour les apôtres, doivent vraiment être rappelées aujourd’hui :

  • la mort n’est pas un instant « t » mais un départ que la symbolique antique a souvent comparé à un voyage sur une barque – mais le moyen de transport importe précisément peu –;
  • durant le voyage, quelqu’un vient à la rencontre avec beaucoup de bienveillance – il s’agit là d’un point central de l’enseignement de Jésus mais surtout crucial aujourd’hui.

Car si l’on sait que dans le train se rencontre un contrôleur plein de miséricorde, on a compris « comment Dieu fait » pour offrir son salut à tout homme, en cohérence avec les affirmations du Nouveau Testament, notamment ces paroles de Jésus lui-même :

« Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné » (Marc 16,16).

Le salut sur cette terre est lié au baptême, dit-il, mais la seconde partie de la phrase, qui n’évoque plus le baptême, porte manifestement sur une dimension plus vaste que ce qui se passe en ce bas monde. Et elle évoque un danger universel découlant d’un éventuel refus de croire. De croire en qui, sinon en quelqu’un que l’on a pu rencontrer ? De nombreux passages éclairent ce point, par exemple 1Pierre 4,6 [1].

Si l’on nie le passage et ce qui s’y passe…

Cependant, si l’on nie par principe qu’il y ait un train et que dans le train il y ait un contrôleur auprès duquel un billet puisse être obtenu, on aboutit à une impasse troublante : qu’advient-il de ceux qui ne l’ont pas déjà ? Ne faut-il pas considérer que beaucoup d’entre eux auraient cru (et se seraient fait baptiser) durant leur vie s’ils avaient rencontré l’Evangile (dont ils ont parfois été détournés par leur milieu) ? Ne méritent-ils pas d’avoir un billet ?
Des théoriciens vont donc bâtir des systèmes expliquant qu’ils l’obtiennent avant leur « dernier soupir ». En résumé, il faut imaginer que Dieu glisse dans la poche des braves gens méritants le billet nécessaire pour leur ultime voyage, sans qu’ils s’en aperçoivent, évidemment.

Comment ? La première idée qui vient à l’esprit, c’est que Dieu utilise en quelque sorte le travail d’autres agences de voyage que chretiens.com qui, elle, fournit le baptême. Par exemple, l’agence mekka.sa : elle envoie le pèlerin musulman à La Mecque et lui garantit que s’il y meurt – ce qui n’est pas rare –, il ira directement au Ciel. Cela simplifie les choses. Dieu endosse certainement les billets délivrés par une telle agence qui prévoit tout.
On imagine aussi que l’agence bouddha.np fournit aussi des billets, qui sentent le patchouli comme il se doit – il faut bien donner aux bénéficiaires le désir d’un Au-delà assuré. Mormons.us prétend que ses billets valent mieux que ceux de chretiens.com ; la publicité n’est pas un délit, même si elle est trompeuse. De toute façon, un Dieu « si bon » ne peut que tout accepter.
Certes, on doit envisager aussi le cas de gens méritants qui ne croient pas du tout en l’Au-delà et qui ne s’adressent donc à aucune de ces agences. On dira donc que, pour eux, un billet de voyage pour n’importe quelle destination fera l’affaire, en particulier ceux que leur délivre humanistes-associes.fr. De toute façon, auprès de hongkong.cn, on trouvera des imitations parfaites, qui pourraient presque tromper Dieu Lui-même. Mais, de toute façon, Il fermera les yeux et acceptera tous les billets.

Ainsi, l’impasse est surmontée – grâce à un jeu de suppositions qui fonctionnent à rebours. Le théoricien peut afficher son contentement.
Sauf que ces spéculations séduisantes soulèvent d’innombrables difficultés, dont celles-ci : à quel moment et en vertu de quoi les « méritants » reçoivent-ils subrepticement (et sans qu’ils le sachent) leur billet pour le Ciel ? N’étaient-ils pas méritants auparavant déjà, et peut-être depuis leur enfance ? Ou même depuis leur conception ? D’aucuns l’ont dit.
Dans ce cas, le baptême ne sert plus à rien sinon de prétexte à une petite fête familiale vernissée de quelques pensées chrétiennes.

Au regard de la Révélation, cette simple question se pose : est-il envisageable de recevoir un billet pour le Ciel en dehors d’un discernement-jugement dans lequel on est partie prenante (ou dans lequel les parents sont partie prenante pour l’enfant, vu que celui-ci tend à adhérer spontanément à ce que ses parents croient juste) ? N’est-ce pas justement le sens de la vie terrestre que de préparer ce discernement, voire même de le préfigurer déjà et réellement (dans le cas des « sacrements » qui le réalisent dans les chrétiens) ?

Une rencontre de Lumière et de Jugement

Au théoricien Nicodème qui ne niait rien mais voulait savoir, Jésus avait donné déjà les réponses nécessaires :

“Et le jugement le voici : la lumière est venue dans le monde et les hommes ont préféré l’obscurité à la lumière parce que leurs œuvres étaient mauvaises. En effet celui qui commet le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de crainte que ses œuvres ne soient réprouvées. Par contre, celui qui fait la vérité vient à la lumière pour que ses œuvres soient manifestées, elles qui ont été accomplies en Dieu” (Jean 3,19-21).

Tout est dit.
L’image de la lumière est simple et fondamentale. Jésus a employé également d’autres images, en particulier celle de la porte (ou portail, comme on dirait aujourd’hui)
[2]. Cette image a été si parlante en Orient qu’elle a été détournée au profit du Sultan d’Istanbul, qualifié de « al-Bab », « la [sublime] Porte ». À l’inverse, dans un Occident qui s’est enfermé dans des jeux de concepts sous prétexte de rationalité, elle a été jugée trop concrète et oubliée.

Pour parler de ce qui n’appartient pas à notre monde matériel, les images sont pourtant bien plus adéquates que des concepts ; elles sont même analysables rationnellement, en particulier celles des récits produits par ceux qui disent avoir fait une expérience aux frontières de la mort, comme on les a appelées (NDE en anglais).
Deux chercheurs nordiques, Isis et Haraldsson, ont consacré plusieurs années de leur vie à des études statistiques relatives à ces récits. Ils ont montré qu’ils défient toute explication matérialiste (supposant par exemple des effets analogues à ceux de drogues) et présentent des convergences indéniables ; mais l’intelligibilité statistique va plus loin : elle permet d’expliquer même les divergences
[3]. Leur long travail reste inégalé à ce jour, quoique beaucoup d’autres études l’aient suivi en lui apportant quelquefois des données complémentaires très intéressantes [4].

Si l’on reprend l’image du train de l’Au-delà, on peut dire que certains y sont montés mais ont ensuite sauté en marche avant qu’il n’ait quitté la zone de la gare. Parfois, ils ont eu le temps d’apercevoir, venant à leur rencontre, non pas un contrôleur à casquette mais quelqu’un revêtu de lumière et de paix. Jésus lui-même a passé la mort, ce qu’on appelle sa descente aux enfers ; aux yeux des chrétiens, cette descente a radicalement changé le mystère de la mort.

Les discours chrétiens et en particulier ceux de la catéchèse ne peuvent plus continuer à faire l’impasse sur ce que l’on sait et croit de l’Au-delà, au risque notamment de ne plus pouvoir dire comment Dieu offre son salut à tous (libre à chacun de l’accepter ou non). Cette incohérence mine la foi en Occident, ce qui n’est pas sans choquer les nouveaux convertis. À juste titre.

texte en PDF-le-billet-pour-le-ciel Edouard-M. Gallez
docteur en théologie de l’univ. de Strasbourg
rédigé peu avant la mort de mon père

[1] “Pour cela en effet, la Bonne Nouvelle a été annoncée même aux morts, afin que, jugés selon les hommes dans la chair, ils vivent selon Dieu dans l’Esprit” (1P 4,6) ; “En l’Esprit, il est allé même prêcher aux esprits en prison” (1P 3,19).
VOIR AUSSI : Bonne Nouvelle aux défunts, perspective pour la théologie des religions, et eecho.fr/redecouvrir-le-sens-revele-de-lhistoire.

[2] Voir en particulier les n° 634-635 du Catéchisme de l’Eglise Catholique, consultable sur le web. On pourrait lui ajouter les passages où il est question d’une Porte, par exemple : “Je suis la Porte des brebis… si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé” (Jn 10,7.10), ce qui s’explicite ainsi : “Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi” (Jn 14,6).

[3] Osis Karlis & Haraldsson Erlendur, Ce qu’ils ont vu… au seuil de la mort, Paris, France-Loisirs, 1983. La préface, introduite dans les éditions postérieures, d’Elisabeth Kübler-Ross dévalue quelque peu la dimension rigoureusement scientifique du travail de fiches et d’analyse réalisé plusieurs années durant auprès des malades ayant vécu une NDE dans un hôpital américain puis dans un hôpital indien (accueillant beaucoup de patients hindous).

[4] Parmi celles-ci, l’étude faite dans le cadre de l’Université de Southampton sort du lot : www.southampton.ac.uk/news/2014/10/07-worlds-largest-near-death-experiences-study.page#.VDfxFBbRvhJ. Il faut signaler aussi la synthèse remarquable qu’a réalisée ce reportage suisse : www.dailymotion.com/video/x19ckhh_d-un-monde-a-l-autre-la-vie-apres-la-mort-nde-emi_tech – ou https://web.archive.org/web/20170411120033/http://www.dailymotion.com:80/video/x19ckhh_d-un-monde-a-l-autre-la-vie-apres-la-mort-nde-emi_tech  ; sur des points mineurs, notamment sur les expériences dites « négatives », il apporte même des éclairages complémentaires.

Bosch ciel

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3 thoughts on “Samedi Saint, victoire du Christ aux enfers

  • 17 avril 2017 at 20 h 09 min
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    Merci infiniment au Père Gallez pour ce texte si riche, si précis, si complet et si important. Cet exposé devrait être lus par tous les chrétiens (et pas seulement) pour que soit mieux comprise l’importance du Samedi Saint.

    Il rappelle aux chrétiens utilement que :
    1/ Seul le Christ et non les autres religions apportent le salut (“Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi” (Jn 14,6).);
    2/ Le passage dans la mort n’est pas un instant t mais un moment où l’on rencontre le Christ pour la rencontre décisive en vue du salut ;
    3/ Si le jugement particulier correspondant au passage dans la mort était un instant t alors soit il faudrait reconnaître aux autres religions un pouvoir salvifique qu’elles n’ont pas pour éviter que tous les non-chrétiens aillent en Enfer, soit, il faudrait précisément les y envoyer tous ce qui serait injuste vu que des milliards d’humains n’ont jamais entendu parler de Jésus voire ont été sous informés voire désinformés dès l’enfance (sujet également abordé par Benoît XVI dans Spe Salvi) ;
    4/ La vie et ses épreuves sont une préparation pour cette rencontre, les chrétiens sont mieux préparés mais comme ils ont plus reçu d’informations utiles au salut, il sera exigé d’eux davantage (Évangile selon St Luc, chapitre 12,48) ;
    5/ Les NDE (expériences de mort imminente) confirment la foi chrétienne et les chrétiens ne s’y réfèrent pas assez pour convaincre de la réalité de la vue après la mort et de la vérité du christianisme : jugement particulier sur la base d’une revue de vie, Dieu dont l’essence est l’Amour et qui est Lumière selon les deux expressions de saint Jean ;
    6/ Les NDE ne sont en rien des hallucinations, l’étude citée par le Père Gallez le prouve, comme d’autres encore (par exemple, celle de Pim van Lommel publiée dans la prestigieuse revue The Lancet en 2001) ;
    7/ Le Christ ne s’est pas reposé pendant le Samedi Saint mais a rencontré dans le passage de la mort, (appelé le Shéol ou les Hadès ou les Enfers à ne pas confondre avec l’Enfer !) les âmes de tous les défunts de tous les temps au-delà de notre espace-temps auquel Dieu n’est pas soumis, conformément à l’enseignement officiel de l’Eglise (voir CEC 634 et 635) ; là encore les chrétiens d’Orient ont beaucoup à apprendre aux chrétiens d’Occident.

    Ne serait-il pas possible d’écrire un ouvrage qui en donne le détail ? Ouvrage qui prendrait le contenu de cet admirable texte sur le Samedi Saint et l’action du Seigneur Jésus dans les Enfers? Un tel livre serait tellement utile au monde, aux chrétiens et aux non-chrétiens.

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  • 2 mai 2017 at 9 h 45 min
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    Dans un conférence, le Père Gallez évoque le texte originel du CEC 634 et 635 travaillé par le cardinal Ratzinger et divers théologiens ; cela serait merveilleux si ce texte pouvait être communiqué au public ou analysé dans le cadre d’une étude théologique approfondie. Il n’aurait certes pas la valeur du CEC mais pourrait très utilement et opportunément éclairer les chrétiens et l’humanité entière sur ce sujet si important. Quelle merveille bienfaisante ce serait si ce sujet et ce texte pouvait donner lieu à des développements précis et érudits. Peut-être que le Père Gallez pourrait écrire une œuvre pareille, ou alors un de ses élèves, il y aurait de quoi en tout cas faire une thèse de doctorat impressionnante…

    Le fait que le Christ ne se repose pas dans le Shéol (les Enfers) est non seulement affirmé dans le Credo (Jésus ne descend pas aux Enfers pour se reposer) mais aussi dans le Nouveau Testament, par Pierre et Jean. Il est dit que Jésus a prêché aux esprits dans le Shéol (1 Pierre 3 19), cela n’est pas un affabulation. Jésus prêche pour la conversion y compris quand les gens sont dans le passage de la mort, ce que dit clairement sainte Faustine et d’autres mystiques, voilà pourquoi l’Église enseigne qu’on ne peut pas se prononcer sur le salut éternel d’une personne décédée, on ne sait pas s’il y a une conversion dans le Shéol lors de cette prédication finale de Jésus. On ne le dit pas assez, alors que cela pourrait aider nos contemporains à mieux comprendre la foi chrétienne et à y adhérer.

    Jésus évoque le jugement en le comparant à une action de la lumière dans le monde (et pourquoi pas donc aussi dans le Shéol même si cela n’est pas explicite) que l’on fuit ou pas, que l’on aime ou pas ; de ce point de vue, il est intéressant de noter que disent les gens qui ont eu une revue de vie lors d’une NDE voient le bien et le mal de leurs actions dans la Lumière (qu’ils assimilent souvent à Dieu ou Jésus) et qu’alors ils s’en repentent ou non.

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    • 4 avril 2023 at 11 h 37 min
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      le salut se gagne de son vivant, pas en rencontrant le Christ après la mort.. Il faut le libre arbitre pour gagner son salut.
      Quand aux milliards de ceux qui on pas entendu parler de Jésus, à notre époque c’est peu probable.
      L’Église a résolu ce cas ,ceux qui ne connaissent pas le Christ mais vivent en respectant les lois naturelles sont sauvés.
      Oubliez pas cette parole de NS, beaucoup sont appelés mais il y a peu d’élus..
      Beaucoup sont appelés, et pas « tous sont appelés ».

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