Vidéo – Questions à Pierre Perrier

Questions et objections à Pierre Perrier.

Lorsqu’on approfondit les travaux de Pierre Perrier, des questions viennent inévitablement à l’esprit.

Si la vidéo n’apparait pas, cliquez ici.

Question 1 : Etes-vous fondamentaliste ?
Question 2 : Les évangiles, des écrits araméens ?
Question 3 : La Pshytta, un texte original ?


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Question 4 : Faut-il revenir à l’araméen ?
Question 5 : Au fond : l’araméen, ça vous arrange ?
Question 6 : L’oralité, un prétexte ?
Question 7 : Pourquoi s’intéresser aux autres traditions chrétiennes ?


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Question 9 : L’Eglise de Jérusalem n’existe plus, alors… quel intérêt ?
Question 10 : Les évangiles sont-ils les témoignages directs des apôtres ?
Question 11 : Comment résoudre le problème « synoptiques » ?
Question 12 : Des colliers dans l’Ancien Testament ?

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6 thoughts on “Vidéo – Questions à Pierre Perrier

  • 20 mars 2011 at 14 h 23 min
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    Bonjour,
    Je voudrais juste savoir quel est le morceau de musique (gospel ?) qui passe pendant le générique de la vidéo.
    Merci.

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  • 21 mars 2011 at 11 h 49 min
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    Il s’agit de « I have decided to follow Jesus », interprété par la chorale oecuménique de la communauté du Chemin-Neuf.
    Heureux que ça vous ait plu !

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  • 1 août 2015 at 10 h 07 min
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    Bonjour,
    Je voulais savoir si ces recherches ont permis de mettre en évidence des colliers dans le livre des Actes? Si oui, à quand faire remonter leur stade final? On trouve en effet une erreur grossière dans le chapitre 5, où Gamaliel parle du soulèvement de Theudas comme un évènement du passé alors que celui-ci n’a pas encore eu lieu ( ce lien l’explique mieux que moi : https://en.wikipedia.org/wiki/Theudas#The_Theudas_problem).

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    • 1 août 2015 at 16 h 00 min
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      La prudence évite de parler a priori d’erreur, et en particulier quand il s’agit des évangiles. En effet, leur texte nous est connu par des copies du 3e siècle et par de gros fragments bien antérieurs, alors que la copie la plus ancienne de Josèphe en grec date du 9e siècle! De plus, la version slavonne présente des différences très importantes, et ceux qui se sont donné la peine de faire l’exégèse des textes joséphiens évoquent de grosses manipulations.
      Donc, on ne peut pas penser a priori que c’est le texte grec de Josèphe qui est fiable concernant Theudas.
      Par ailleurs, la page que vous citez indique ceci :
      The 18th century theologian John Gill wrote « Some think Josephus is mistaken in his chronology, and then all is right. »* Another argument is that the author of the Book of Acts used Josephus as a source and made a mistake in reading the text, taking a later reference to the execution of the « sons of Judas the Galilean » after the rebellion of Theudas as saying that the rebellion of Judas was later; however there is disagreement as to whether the author(s) of Luke used Josephus**. Other explanations are that he was referring to a different revolt by another Theudas, or that he mistakenly transposed the two names***.
      • * Gill, John (1810). Exposition of the Old and New Testaments: Complete and Unabridged. London: Mathews & Leigh, « see Commentary on Acts 5:36
      • ** Barbara Shellard, New Light On Luke: Its Purpose, Sources And Literary Context (Continuum International, 2004) page 31
      • *** Colin J. Hemer, Conrad H. Gempf, The book of Acts in the setting of Hellenistic history (Mohr Siebeck, 1989), pages 162-3.
      D’autres aspects de la question sont traités ici.

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  • 8 août 2015 at 18 h 50 min
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    Merci de votre réponse.
    J’avais encore une question.
    D’après le P. Guigain et Pierre Perrier, on peut voir la prédication orale « derrière » le texte des Evangiles, en détectant tout ce qui est caractéristique d’une transmission orale (colliers, rythmes, strucuture etc…). Certains exégètes (Roland Meynet) ont cependant mis en évidence que les textes obéissent à des règles de composition écrite dans leur composition.
    Cela implique que les colliers évangéliques, lors de leur assemblage, ont été modifiés pour créer cette unité littéraire forte entre des colliers différents afin de créer un texte uni.
    Comment les travaux de Pierre Perrier et du P. Guigain prennent en compte ce fait exégétique? Est ce qu’ils ont pu détecter ces modifications?
    Merci de votre réponse!

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    • 8 août 2015 at 20 h 24 min
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      Ce sont aussi certains exégètes qui ont inventé le « grec du Nouveau Testament », une langue qui n’existe pas : la version grecque du NT suit en effet plusieurs dialectes grecs. En fait, tout exégète a envie de prouver que les évangiles obéissent à un plan de composition littéraire comme on en fait par écrit depuis le XVIIe siècle. Mais il y a autant de plans que d’exégètes.
      En matière d’unité des synoptiques, tout ce que l’approche textuelle permet de souligner, c’est l’unité de histoire qui est racontée : autrement, aucun principe d’unité ne ressort. De la sorte, la question : pourquoi les évangiles sont tels qu’ils sont et pas autrement reste mystérieuse.
      En revanche, la connaissance des composition en colliers et la prise en compte simultanée du calendrier liturgique éclairent parfaitement ce problème ; c’est l’objet des tableaux du livre qui vient de paraître, La proclamation synagogale du saint Evangile.

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