Marie, sœur d’Aaron selon le Coran ?

Pourquoi Marie est-elle sœur d’Aaron selon le Coran ?

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Un article de 2016 sur les représentations les plus anciennes de la Vierge Marie avait abordé cette question à l’occasion de commentaires sur certaines représentations iconographiques de l’Annonciation à la Vierge Marie. Celles-ci avaient la particularité d’être centrées sur un puits.
Comment la présence d’un tel puits répond-t-elle à la question Pourquoi Marie est-elle dite sœur d’Aaron dans le Coran ?

Partons de deux versets apparemment mystérieux de saint Paul, qui se rapportent aux Hébreux traversant le désert sous la conduite de Moïse ; on y parle d’un rocher-puits qui les suivait :

“Nos pères… ont été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, tous ont mangé le même aliment spirituel et tous ont bu le même breuvage spirituel. Car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait : ce rocher, c’était le Christ” (1 Co 10:3-4).

Si ce rocher-puits est Jésus et que cette affirmation est évidente aux yeux des hébréo-chrétiens auxquels la lettre de Paul est destinée en priorité (à Corinthe), alors un sens très clair apparaît au rapprochement – autrement si invraisemblable – fait par trois fois dans le Coran entre la figure de Mariam, mère de Jésus, et celle de Mariam (Miryam) biblique, sœur d’Aaron : à la prière de celle-ci, le peuple assoiffé reçut le don divin de la source d’eau qui le sauve et le suit au cours de son long parcours dans le désert ; de même, la mère de Jésus vaut maintenant au nouveau peuple celui qui est « l’eau vive » (Jean 4,14). Mariam mère de Jésus accomplit la figure de la Mariam biblique.

Pour s’en convaincre, il suffit de regarder en même temps que les illustrations, les commentaires bibliques pré-chrétiens qui attribuaient effectivement un tel rôle salvifique à Mariam-Myriam. Cela a été fait dès 2004 dans un article 1 puis dans l’introduction du Messie et son prophète (tome I), mais le dossier iconographique avait été oublié. Cette lacune est comblée ici.

Revoyons les trois passages du Coran qui évoquent bien Marie, mère de Jésus, comme sœur d’Aaron (et non pas comme une descendante, ainsi que certains en ont proposé la lecture pour faire disparaître l’incongruité apparente du propos) :

s.19:28 [à propos de Marie qui est enceinte de Jésus :] “Ô sœur d’Aaron, ton père n’était pas un homme indigne, ni ta mère une prostituée” ;
s.66:12 [également à propos de Marie, mère de Jésus :] “Et Maryam, fille de ‘Imrân, qui se garda vierge, en laquelle Nous insufflâmes [un peu] de notre Esprit…” ;
s.3:35-36 [à propos de la grand-mère de Jésus qui consacre sa fille Marie à Dieu :] “Quand la femme de ‘Imrân dit : Seigneur ! Oui, je voue à Toi ce qui [est] dans mon ventre muharrar 2 ; accepte-le de moi ! Oui, Tu es Celui qui entend, l’Omniscient. Quand elle eut mis [sa fille au monde], elle s’écria : … Je la nomme Maryam”.

Si l’on hésite encore quant à savoir si le Coran témoigne bien d’une manière traditionnelle de parler de la mère de Jésus comme d’une nouvelle Myriam, voici, avec la première illustration, le passage correspondant du Protévangile de Jacques :

Annonciation au puits, ms de l’Evêché syriaque de Midyat, 1226 / texte : Gabriel mâlâkā – l’ange G., maryam alâhā d-yâldat sūbâre[/â]h – de Marie qui-a-enfanté Dieu son annonciation

Protévangile de Jacques, chap. XI : "Et, ayant pris une cruche, elle alla puiser de l'eau et voici qu'elle entendit une voix qui disait : « Je te salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi; tu es bénie parmi toutes les femmes. » Marie regardait à droite et à gauche afin de savoir d'où venait cette voix. Et, étant effrayée, elle entra dans sa maison, et elle posa la cruche, et ayant pris la pourpre, elle s'assit sur son siège pour travailler. Et voici que l'ange du Seigneur parut en sa présence, disant : « Ne crains rien, Marie; tu as trouvé grâce auprès du Seigneur. » Et Marie l'entendant, pensait en elle-même : « Est-ce que je concevrai de Dieu et enfanterai-je comme les autres engendrent? » Et l'ange du Seigneur lui dit : « Il n'en sera point ainsi, Marie, car la vertu de Dieu te couvrira de son ombre, et le Saint naîtra de toi, et il sera appelé le fils de Dieu. Et tu lui donneras le nom de Jésus; il rachètera son peuple des péchés qu'il a commis'

La figure de la mère de Jésus est rapprochée de celle de la Mariam biblique que le livre des Antiquités bibliques décrit ainsi :

“Après le trépas de Moïse, la manne cessa de descendre sur les fils d’Israël, et ils commencèrent alors à manger les fruits du pays. Tels furent les trois dons que Dieu fit à son peuple à cause des trois personnages : le puits d’eau de Mara en faveur de Marie ; la colonne de nuée en faveur d’Aaron ; et la manne en faveur de Moïse. Mais une fois disparus les trois [personnages], ces trois [présents] furent retirés [aux fils d’Israël]”3.

Comme on a vu saint Paul l’expliquer en 1 Co 10:3-4, pour les hébréo-chrétiens le puits qui suivait et abreuvait les Hébreux dans le désert était une image (prophétique) de Jésus. Au fondement de cette image de puits baladeur, on trouve une lecture un peu spéciale de Nb 21,19 en hébreu qui a eu beaucoup de succès ; par un jeu de voyellisation possible, on peut lire à propos du puits que Dieu donna aux Israélites :

“C’est un don (mattanah) qui va des ouadis (nahaliel) aux hauts-lieux (bamot)”.

Cette manière de lire était trop belle pour ne pas devenir populaire 4, y compris jusque dans la littérature rabbinique, par exemple dans la Tosefta qui, écrit Jules Leroy,

“rapporte la révélation d’un puits faite à Miriam. Celui-ci suivait les Israélites durant tout leur voyage à travers le désert. Il se plaçait au milieu du camp devant le Tabernacle chaque fois qu’on s’arrêtait pour prendre un repos. Moïse et les anciens sortaient alors de leur tente et chantaient le "Chant du puits". Alors le puits répandait ses eaux qui divisaient le camp en douze parties. C’est cette scène qui est ici reproduite fidèlement [sur la fresque]”.4

Quant à la fresque de Dura Europos à laquelle J. Leroy renvoie (voir en note), il peut s’agir de celle-ci (conservée à l’université de Yale) – mais il n’a peut-être pas vu l’aile de l’ange qui se tient derrière celle qui puise de l’eau –:

La présence d’un puits est un thème récurrent dans la tradition byzantine de l’Annonciation ; elle représente ainsi Marie en train de puiser de l’eau :


Enluminure d’un manuscrit byzantin du 12e siècle,
BNF

Le puits est figuré même quand l’iconographe situe l’Annonciation dans la maison de Marie – et il occupe une place centrale –:


Evangéliaire de Deir El-Zaafaran (vers 1250)

Ainsi, les textes et les documents iconographiques convergent abondamment.
Pour « expliquer » l’identification (allégorique) entre la mère de Jésus et la sœur d’Aaron dans le Coran, il serait ridicule de continuer à prétendre que la Miryam biblique aurait vécu 1250 ans sans que personne ne s’en aperçoive (avant d’enfanter Jésus – « Allah est Tout-Puissant » – explication saoudienne) ou que Mahomet, auteur présumé du Coran, aurait été un païen qui n’aurait rien compris à ce que des juifs ou des chrétiens lui auraient raconté – et qui aurait donc tout confondu (explication selon l’islamologie alignée).
Espérons que ces « explications » qui constituent une agression contre l’intelligence disparaîtront vite, ce qui amènera à reconnaître l’enracinement de l’islam dans l’histoire réelle, celle d’un milieu syro-araméen ex-hébréo-chrétien où le rapprochement entre les « deux Marie » coulait de source (si l’on ose dire ici).

Probablement, un tel rapprochement remonte à l’époque même de la mère de Jésus (les traditions orientales situent sa disparition en l’an 51), car il céda bientôt la place à une pensée plus élaborée de son rôle (l’iconographie peint dès lors la Vierge Marie tenant l’enfant dans ses bras et le présentant au monde). L’image du puits, quant à elle, continuera d’être reproduite dans toutes les traditions orientales, sans que les iconographes sachent encore son origine.

Voilà qui résout la question : pourquoi Mariam mère de Jésus a été dite sœur d’Aaron dans le Coran.

Edouard M. Gallez

____________________
1 Le Coran identifie-t-il Marie, mère de Jésus, à Marie, sœur d’Aaron ? in Delcambre Anne-Marie & Alii, Enquêtes sur l’islam, Paris, Desclée de Brouwer, 2004, p.139-151.

2 Le terme de muharrar (racine : hrr) n’est pas une reprise du verbe principal nadara, vouer (hébreu nâdar). La racine hrr semble inconnue en arabe mais, selon son sens hébreu (hârar, brûler), elle convient parfaitement ici pour qualifier le « ventre » de la mère de Marie, muharrar, desséché [par les ans]. Celle-ci était en effet âgée et stérile aussi bien selon le Coran (cf. s.19:5) que d’après le Protévangile de Jacques.

3 Pseudo-Philon, Antiquités bibliques, t.I, XX, 8, Sources Chrétiennes n° 229, Paris, Cerf, 1976, p.171.

4 Une telle tradition était encore vivante chez les chrétiens de Perse au IVe siècle comme en témoigne Aphrahate le Sage dans ses Exposés (écrits entre 336 et 345) : “Au moment où mourut Miryâm, il n’y eut plus d’eau à boire pour le peuple” (23,4 [= II, 16], t.2, trad. Marie-Joseph PIERRE, S.C. n° 359, Paris, Cerf, 1989, p.886).
_ La permanence de cette tradition peut s’expliquer par le fait que la majorité des chrétiens de Perse descendaient d’hébréo-chrétiens (et continuaient à parler l’araméen).

5 Leroy Jules, Les fresques de Doura-Europos in Bible et Terre Sainte, 1967, n° 88, p.11.

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18 thoughts on “Marie, sœur d’Aaron selon le Coran ?

  • 24 juin 2017 at 8 h 12 min
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    Passionnant, un très grand merci pour cet article expliquant clairement un point important et étrange de la légende islamique ; un point qui pourrait être à l’origine de cette confusion serait une légende talmudique pour qui (voir Baba Bathra 17a), la sœur d’Aaron n’aurait pas connu la corruption du tombeau, ce qui peut introduire une idée voisine, celle qu’elle ne serait pas morte…

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    • 25 juin 2017 at 14 h 13 min
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      Oui, ou plutôt dans l’autre sens : comme c’est seulement le Talmud (traité Baba Batra 17a) qui évoque la non corruption du corps de la Mariam biblique, il est bien plus vraisemblable qu’il s’agisse d’un transfert tardif et rabbinique de ce que les chrétiens disent de la Vierg Marie à l’antique figure biblique !

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  • 1 juillet 2017 at 18 h 18 min
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    Oui c’est dans cet ordre que je concevais les choses ; le Talmud a pu reprendre ce que les chrétiens disent de la Vierge Marie ; les judéo-nazaréens, se voulant à la fois juifs et chrétiens, ont pu se laisser influencer par la légende talmudique bien que les judéo-nazaréens aient été virulemment hostiles au Talmud qui recouvre « la Tora et l’Evangile » ; car cette légende a pu être véhiculée de différentes façons et pas seulement par les écrits du Talmud… Il serait intéressant de citer les textes islamiques et notamment les textes saoudiens évoqués qui affirment que la fille d’Amram/Imram a vécu plus de mille ans… Si le texte du Coran ne dit pas cela explicitement, il peut le laisser croire tant la mère de Jésus a pour père et pour frère des hommes ayant les mêmes noms que le père et le frère de la Myriam biblique… On peut se demander si le texte à l’origine de ce passage du Coran faisait une simple comparaison dans le cadre d’une forme de sermon, ou bien si son auteur croyait à l’identité de Myriam et Mariam et donc à la non-mort de la première, idée pouvant entrer en résonance avec la légende talmudique.

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  • 8 juillet 2017 at 7 h 57 min
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    En fait, on pourrait avancer ce qui suit comme étapes du développement du culte marial en 5 points ou étapes (mais il faudrait écrire tout un article à ce sujet) ;

    -1/- Du vivant même de la Vierge Marie, le rapprochement avec la figure de la Mariam biblique s’imposait et a été très probablement « dit » déjà. Mais pas nécessairement représenté encore.

    -2/- Après 51 (assomption selon la datation orientale), les premières représentations de Marie ont dû être celles de l’Annonciation – notamment à cause en rapport avec le don que la Mariam biblique valut au peuple. Les représentations de la Nativité sont nécessairement plus tardives puisqu’on est amené alors à représenter Jésus enfant (ce n’est pas ce qui a été fait en premier). Ceci étant, il s’agit d’une question de quelques dizaines d’années à peine, et la représentation de la Nativité à Lianyungang, datée de l’an 69 par les archives impériales, doit être l’une des plus anciennes de ce type (voir ci-après les URL des images).

    -3/- Dans l’iconographie (du puits, Marie y puisant de l’eau ou non) ainsi que parmi des groupes détachés des Apôtres s’est transmis le rapprochement des figures des « deux Marie ».

    -4/- Chez l’immense majorité des chrétiens restés fidèles aux apôtres, ce rapprochement a été bientôt perçu comme inadéquat et insuffisant pour exprimer le mystère de Marie. D’où la représentation de la Nativité qui met l’accent sur ce qui deviendra plus tard le titre de « théotokos » en grec ou de « Dei genitrix » en latin.

    -5/- De la position d’accouchement accroupie, Marie va être représentée portant l’enfant debout ou assise, ce qui est très fort : la position assise est normalement celle du Roi-Juge. Voulait-on manifester ainsi la miséricorde lors du Jugement (par la figure d’une mère et de son enfant) ? Rien que le fait que la déesse chinoise de la miséricorde, Guan-yin, ait la même position que la Vierge Marie de Lianyungang le suggère fortement : voir par exemple Guanyin-position-Kong-Wang-Shan-KWS-11e-s_musee-de-St-Louis.png et nativité-Vierge-Marie.

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  • 8 juillet 2017 at 8 h 04 min
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    Précisions de vocabulaire (suite à une remarque).

    « JUDEO-CHRETIEN » : adjectif ou substantif à ne pas employer pour la raison qu’il est devenu un fourre-tout où certains regroupent des juifs croyant au Christ intégralement ou « à moitié » (dirons-nous) sans faire la différence, alors que cette différence est capitale. Ce faux concept permet d’occulter le fait qu’au moins la moitié des communautés juives d’Asie (du Moyen-Orient jusqu’en Chine) a suivi les apôtres. Les statistiques rabbiniques de population, si l’on en croit des sources judéo-américaines, indiquent que le nombre de juifs (reconnus après coup par le rabbinat de Babylone) a chuté de plus de la moitié entre l’an 20 et l’an 100. Evidemment, ce sont des estimations, mais il n’y a pas eu d’épidémie durant cette période et la « première guerre juive », selon l’expression de Flavius Josèphe, de 66 à 70, n’a pas fait beaucoup de morts.

    « HEBREO-CHRETIENS » : désigne les « juifs » qui ont suivi les apôtres. Pourquoi employer le préfixe « –hébréo » ? A cause de la notice qui précède et parce que le terme de « juif » est trop lié à celui de « judéen » (ou habitant d Judée – c’est le même mot dans les langues anciennes). De plus, ces chrétiens continuent à parler l’araméen (ou sa variante syriaque à l’ouest), la langue que parlaient les « juifs » (et cela pour beaucoup aujourd’hui encore), et ils se réunissaient le sabbat au soir, récitent la Bible et les psaumes comme avant, etc. Leurs descendants (+ tous ceux qui se sont agrégés à eux) sont les Chaldéens et les Assyriens, pourchassés par les islamistes avec la collaboration de nos Etats (qui font semblant de lutter « contre le terrorisme »).

    « NAZAREENS » : nom originel donné aux chrétiens mais qui va être remplacé dès les années 50 à Antioche puis partout par celui de « disciples du Messie » (c’est-à-dire « chrétiens » selon le grec, ou « mšyḫayè » ou « masyḫîun » selon l’araméen ou l’arabe). Seuls des groupes hébréo-chrétiens de Perse vont garder l’appellation originelle un peu plus longtemps (jusuq’au 3e siècle) … et surtout le groupe dont il va être question dans la notice qui suit.

    « JUDEO-NAZAREENS » : le groupe qui s’est détaché des hébréo-chrétiens, qui a conservé l’appellation de « Nazaréens », et qui a constitué la première secte proprement « messianiste » au monde, c’est-à-dire portant la prétention de devenir les maîtres du monde (ils ont fait beaucoup d’adeptes en tout genre par la suite…).
    Ils ont également conservé la présentation de Mariam mère de Jésus comme accomplissant la figure de Mariam soeur d’Aaron. Cela leur convenait.

    POUR CE QUI EST DU CORAN
    Dans le Coran cette manière de parler de Marie est non seulement celle des prédicateurs du pré-Coran, mais aussi et NECESSAIREMENT celle de leurs auditeurs. Donc, le Coran n’a pas pu surgir en un milieu autre que marqué par le christianisme, et plus particulièrement par le judéo-nazaréisme. C’est cette constatation qui gêne…

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      • 13 août 2017 at 9 h 28 min
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        Merci pour ce commentaire moderne du Livre biblique de Nombres chap.12 où il est question de Moïse, de Miryam et d’Aaron.
        Je crains cependant que ce lien n’apporte rien du tout : on n’y apprend que ce qui est déjà dans le texte biblique, assorti d’un commentaire moral du 20e siècle : c’est tout sauf déterminant.
        Ce qui compte ici, c’est justement la manière dont la tradition juive a interprété ce texte biblique bien avant Jésus.

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  • 9 juillet 2017 at 11 h 18 min
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    Merci beaucoup pour ces éléments passionnants et précisions de vocabulaire utile ; il y aurait en effet de quoi construire un très utile article sur le développement du culte marial, voire même une étude complète.

    Il est peu connu « qu’au moins la moitié des communautés juives d’Asie (du Moyen-Orient jusqu’en Chine) a suivi les apôtres » C’est fondamental et devrait être davantage su. On peut supposer que les proportions sont identiques pour les communautés juives d’Europe, notamment celle de Rome et donc qu’une certaine agitation s’en est suivie qui a pu inquiété les autorités impériales. Il semble qu’une Église de la Circoncision avec des évêques hébreux ait continué à exister à Jérusalem même jusqu’au début du second siècle.

    Il serait aussi intéressant de savoir combien de temps les hébréo-chrétiens ont continué longtemps de se réunir le Sabbat et si le calendrier liturgique des Assyriens et Chaldéens présente des similitudes avec celui des hébréo-chrétiens, voire s’il y a d’autres indices de leur origine hébréo-chrétienne dans leurs pratiques ou écrits.

    Quoi qu’il en soit l’idée que l’islam tire son origine d’un milieu issu du christianisme et araméen et non dans un milieu païen et arabe n’est pas assez connue du grand public ; il faut qu’elle perce dans le monde de la recherche mais aussi qu’elle soit vulgarisée via des textes comme le Grand Secret de l’islam.

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  • 24 juillet 2017 at 10 h 39 min
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    Merci c’est très intéressant. Je ne connaissais pas cette symbolique mariale, je trouve que ça renforce la symbolique des noces de Cana.

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  • 19 août 2018 at 23 h 36 min
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    … je trouve très orienté la lecture que font nombre de chrétiens dont le Coran n’est pas le Livre saint, faisant fi de la lecture des Musulmans dont c’est le Livre…
    Je vous pose une question très simple, en dehors de tout désir personnel pouvant motiver votre choix de lecture: avez vous des arguments convergents indiquant que c’est une lecture au sens propre qui est exigible dans le verset du Coran citant Marie comme « soeur de Moïse »? Si vous le pensez, donnez donc des arguments décisifs montrant que la lecture littérale est celle qui prévaut.
    En attendant vos arguments,
    … de quel Aaron parlent les juifs du Temple quand ils interpellent Marie portant son bébé. Soyez précis.
    Par ailleurs les parents de Marie étant stérile et ayant fais le voeu de consacrer l’enfant au Temple (qui existe donc avant Moïse et Aaron) si Dieu veut bien leur accorder un enfant, pouvez vous nous expliquer alors comment viendraient alors ensuite Aaron et Moïse. Nous aurions là une triple naissance miraculeuse. Du jamais vu! Le Coran indiqué plutôt que Marie est fille unique…
    Si vous répondez clairement à ces questions au lieu de les esquiver, alors nous pourrons avoir un échange constructif et avancer sur le chemin de la vérité.

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    • 20 août 2018 at 10 h 29 min
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      Le commentaire a été raccourci un peu pour être moins incompréhensible.
      Il mélange deux questions:
      -¤- est-ce qu’on ne peut pas interpréter le terme de « fille (de « Amrân/Imrân ») comme de « descendante de ‘Amrân », celui de « soeur d’Aaron » comme soeur d’un autre Aaron que celui qui qui serait fils d’Amrân, etc. ? Les islamologues ont montré depuis longtemps déjà que les trois identifications entre la Mère de Jésus et la Maryam biblique ne peuvent pas être niées sous peine d’incohérences frisant la débilité mentale. Et du côté musulman, les commentateurs sont bien ennuyés. Tout compte fait, mieux vaut croire comme certains Saoudiens que la Mère de Jésus a vécu 1250 ans sans que personne ne s’en rende compte, car Dieu peut tout ! Là, c’est cohérent.
      -¤- notre ami Souici ne semble pas avoir compris que cette identification est « symbolique », comme on dirait que De Gaulle était [un nouveau] Roi Soleil. Est-ce si difficile à comprendre ? Et apparemment, il ne sait pas que, à part quelques Protestants opposés par principe pour se donner une identité, aucun chrétien d’Occident n’a jamais dit que Maie ait eu d’autres enfants après Jésus, qui s’appelleraient Aaron et Moïse ou autrement.
      Inutile d’en dire plus.

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    • 14 octobre 2022 at 10 h 17 min
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      Ce n’est pas comme si allah avait pour habitude de dire tout et son contraire, il faut bien préciser également qu’en réalité les eaux douces et salées d’après la science se mélangent et que les os n’apparaissent pas avant la chair dans la gestation de l’enfant.

      Voici un florilège des contradictions de celui qui prétend que le Paraclète est son prophète, c’est à dire qui péche contre l’Esprit Saint:

      Allah, a-t-il créé le monde en deux jours (Coran 41.9), en six (Coran 7.54 ; 10.3 ; 11.7 ; 25.59), en huit (Coran 41.9-12), ou bien instantanément (Coran 2.117) ? A-t-il créé la terre puis le ciel (Coran 2.29), ou bien l’inverse (Coran 79.27-30) ? Le ciel et la terre étaient-ils d’abord une masse compacte qu’Allah a séparée (Coran 21.30), ou bien deux masses séparées qu’il a réunies (Coran 41.11) ? L’homme a-t-il été créé à partir d’un caillot de sang (Coran 96.1-2), d’eau (Coran 21.30 ; 24.45 ; 25.54), de terre (Coran 11.61), d’argile (Coran 15.26), de poussière (Coran 3.59 ; 30.20 ; 35.11), de sperme (Coran 16.4), ou bien de rien (Coran 19.67) ? Allah a-t-il créé hommes et djins pour l’adorer (Coran 51.56) ou pour l’enfer (Coran 7.179) ? Qui a besoin de l’autre, l’homme (Coran 35.15) ou Allah (Coran 51.56 ; 67.2) ? Allah est-il le seul protecteur (Coran 2.107 ; 9.116 ; 10.62 ; 29.22 ; 32.4), ou bien les anges (Coran 13.11 ; 41.31 ; 82.10), le messager et les croyants le sont-ils aussi (Coran 4.75 ; 5.55 ; 9.71) ? Toutes les créatures se prosternent-elles devant Allah (Coran 16.48-49 ; 30.26), ou bien non (Coran 7.11) ? Le mal vient-il de nous (Coran 4.79), de Satan (Coran 38.41), ou bien d’Allah (Coran 4.78 ; 17.61) ? Iblis (Satan) est-il un djin (Coran 18.50) ou un ange (Coran 2.34) ? Caïn est-il au nombre des perdants (Coran 5.27,30), ou non (Coran 5.31) ? Allah a-t-il sauvé le fils de Noé (Coran 21.78 ; 37.77), ou non (Coran 11.42-43) ? Quelle est la seule réponse que firent les habitants de Sodome à Lot, celle de 7.82 ou celle de 29.29 ? La femme de Lot a-t-elle été sauvée (Coran 26.170-171), ou non (Coran 7.83) ? Les ennemis de Noé ont-ils été engloutis par le Déluge (Coran 11.38), ou non (Coran 54.9-11) ? Comment le Coran peut-il dire à la fois qu’Abraham n’a jamais été parmi les associateurs (Coran 2.135), et qu’il l’a été (Coran 6.76-78) ? De l’entourage de Pharaon, seuls des Hébreux crurent-ils en Moïse (Coran 10.83), ou bien aussi des Égyptiens (Coran 7.120-122 ; 20.70 ; 26.46-48) ? Pharaon a-t-il été sauvé (Coran 10.92), ou non (Coran 17.103 ; 28.40 ; 43.55) ? Aaron a-t-il péché avec les Hébreux renégats (Coran 7.151 ; 9.92 ; 20.87,92-94), ou non (Coran 20.94) ? Allah a-t-il donné le Coran à Mahomet par l’Esprit-Saint (Coran 16.102), ou par l’archange Gabriel (Coran 2.97) ? Le Coran confirme-t-il l’Evangile (Coran 2.97) ou le remplace-t-il (Coran 16.101) ? Faut-il prendre Mahomet pour modèle, oui (Coran 33.21) ou non (Coran 7.3) ? Qui a été le premier musulman : Mahomet (Coran 6.14), Abraham (Coran 2.131 ; 3.67), un groupe d’Egyptiens (Coran 26.51), Moïse (Coran 7.143), ou Adam (Coran 2.37) ? Mahomet a-t-il vu Allah (Coran 53.1-18 ; 81.15-29), ou bien non (Coran 6.102-103 ; 42.51) ? Allah a-t-il détruit le peuple de Aad en un jour (Coran 54.19), en huit (Coran 69.7), ou davantage (Coran 41.16) ? A-t-il rejeté Jonas sur la plage (Coran 37.145), ou pas (Coran 68.49) ? Un seul ange apparut-il à la Vierge Marie (Coran 19.17), ou plusieurs (Coran 3.45) ? Jésus est-Il au Ciel (Coran 3.45 ; 4.158), ou en Enfer (Coran 21.98) ? Si Allah a envoyé des messagers à chaque peuple (Coran 10.47), et si Abraham et Ismaël sont venus construire la Kaaba (Coran 2.125-129), en sorte qu’il y a eu des avertisseurs en Arabie avant la venue de Mahomet (Coran 35.24) ― y compris des missionnaires chrétiens ! ―, comment le Coran peut-il dire que les Arabes n’ont jamais reçu d’avertisseurs avant Mahomet (Coran 28.46 ; 34.44 ; 36.6) ? Allah n’envoie-t-il que des hommes comme messagers (Coran 12.109), ou bien aussi des anges (Coran 22.75), et si oui, les anges mangent-ils et font-ils leurs courses au marché (Coran 25.20) ? Le Coran demeurant immuable sur la table gardée du ciel (Coran 85.22), a-t-il été révélé à Mahomet tout au long des vingt-trois ans de sa carrière de prophète (Coran 17.106), ou bien est-il descendu durant un mois (Coran 2.185), ou bien en une seule nuit (Coran 2.97 ; 44.3 ; 97.1) ? Mahomet était-il analphabète (Coran 7.157,158), ou non (Coran 16.98 ; 17.14,45 ; 96.1,3) ? Allah est-il vraiment le seul à connaître l’interprétation du Coran (Coran 3.7), ou bien Mahomet connaît-il lui aussi le secret du mystère divin (Coran 72.26-27) ? Comment est-il licite d’épouser la femme de ses fils adoptifs (Coran 33.37) s’il est interdit d’adopter des enfants (Coran 33.4-5) ? La fornication des femmes est-elle punie par la flagellation (Coran 24.2), ou par la réclusion à perpétuité (Coran 4.15) ? Le mariage avec des non-musulmanes est-il interdit (Coran 2.221), ou non (Coran 5.5) ? L’usage du vin est-il interdit (Coran 5.90-91), ou non (Coran 4.43) ? Est-il un cadeau de Dieu (Coran 47.15), ou du diable (Coran 5.90) ? Faut-il montrer de l’affection à ses parents mécréants (Coran 17.23-24 ; 31.14-15 ; 29.8), ou pas (Coran 9.23 ; 58.22) ? Comment Allah peut-il ne pas vouloir que tous les hommes croient (Coran 10.99), et s’en étonner (Coran 84.20) ? Un jour pour Allah vaut-il pour nous mille ans (22.47), ou bien cinquante mille ans (70.4) ? Allah considère-t-il certains messagers plus élevés que d’autres (Coran 2.253), ou bien non (Coran 2.285) ? Au jour du Jugement dernier, Allah témoignera-t-il seul contre l’humanité (Coran 5.109), ou bien non (Coran 2.143) ? Acceptera-t-il alors l’intercession pour autrui (Coran 20.109 ; 34.23 ; 43.86 ; 53.26), ou bien non (Coran 2.122-123,254 ; 6.51 ; 82.18-19) ? Peut-on se charger des péchés d’autrui (Coran 16.25), ou pas (Coran 17.13-25) ? Allah récompense-t-il les bonnes actions des mécréants (Coran 99.7), ou pas (Coran 9.17) ? Au dernier jour, y aura-t-il trois groupes distincts de personnes (Coran 56.7), ou bien seulement deux (Coran 90.18-19 ; 99.6-8) ? Le repentir aux portes de la mort est-il agréé (Coran 10.90-92), ou pas (Coran 4.18) ? Ceux qui font de bonnes œuvres seront ils récompensés (Coran 2.62 ; 99.7), ou pas (Coran 9.17-30) ? Les chrétiens seront ils sauvés (Coran 2.62 ; 3.55 ; 5.69), ou non (Coran 3.85 ; 5.72) ? Les croyants s’interrogeront-ils alors mutuellement (Coran 37.27 ; 52.25), ou non (Coran 23.10) ? Finalement, Allah pardonne-t-il tous les péchés (Coran 39.53), y compris l’idolâtrie (Coran 2.51 ; 4.153 ; 25.70), ou pas (Coran 4.48,116) ? Allah, pardonne-t-il la calomnie des femmes chastes (Coran 24.5), ou ne la pardonne-t-il pas (Coran 24.23) ? Qui accueille les âmes à leur trépas, Allah (Coran 39.42), ou l’Ange de la mort (32.11) ? A moins que l’un soit l’autre ? Les damnés, recevront-ils leur acte d’accusation dans leur dos (Coran 84.10), ou bien dans leur main gauche (Coran 69.25) ? N’auront-ils pour nourriture que des épines (Coran 88.6), du pus (Coran 69.36), ou bien les fruits de l’arbre de Zakkoun et une mixture d’eau bouillante (Coran 37.66) ? L’enfer est-il éternel (Coran 2.167 ; 5.37) ou non (Coran 19.71-72) ?

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  • 26 août 2018 at 16 h 26 min
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    Pourquoi tronquer vous mon texte en supprimant l’argument principal, vidant mon commentaire de sa substance, et le cachant aux lecteurs? et pourquoi dire ce que je n’ai pas dit?
    Je reprend donc en souhaitant que vous conserviez mon texte tel qu’il est sans le déformer.
    Un certain nombre de chrétiens affirment que Muhammad se serait trompés en affirmant que Marie serait la vraie sœur de Moïse et Aaron alors que des siècles les séparent, voulant démontrer par là que le Coran ne peut pas venir de Dieu. Mon commentaire visait à répondre à ces chrétiens en montrant la stupidité de leur affirmation, et bien plus leur hypocrisie. Je ne vais pas trop développer sous peine d’un commentaire très long.
    Voici mon argumentation très simple à comprendre (parmi un grand nombre d’arguments):
    Les juifs s’adressent à Marie qui revient vers eux au Temple en portant Jésus bébé dans ses bras, et l’interpellent ainsi  » « Sœur de Aaron, ton père n’était pas un homme de mal et ta mère n’était pas une prostituée » (Coran 19:28). [Si donc Marie est la vrai sœur d’Aaron, le Prophète et premier Grand Prêtre d’Israël, alors plusieurs conséquences stupides: La jeune Marie est la sœur ainée d’Aaron et Moïse, et à ce moment Aaron ne serait qu’un jeune garçon, et non pas encore Prophète et Grand Prêtre, de même que Moïse qui ne serait qu’un enfant. Comment alors les juifs interpelleraient Marie en disant « soeur du (petit) Aaron », encore un illustre inconnu? cela n’a pas de sens. Comment les parents d’Aaron et Moïse peuvent ils se trouver en Terre sainte quand ils sont censés vivre esclaves en Egypte?
    Comment le Saint Temple (le second de surcroit) peut il être debout avant Que Moïse et Aaron soient devenus Prophète et libérés les Hébreux de Pharaon et les aient conduit en Terre sainte?
    Comment Zacharie peut être Grand Prêtre du Temple, alors qu’Aaron n’est encore qu’un jeune garçon? et la liste des incohérences est longue, je vais m’arrêter là. Toutes ces stupidités contraire au Coran montrent de manière évident que l’expression « sœur d’Aaron » ne peut être prise au sens littéral mais figuré. Les chrétiens qui affirment que le Coran confond les 2 Marie, sont des gens pour certains des hypocrites et des menteurs car ils ont bien compris le sens figuratif du Coran, et pour les autres chrétiens des idiots (veuillez m’en excuser, mais je ne vois pas comment les qualifier autrement). Et il y a encore d’autres arguments pour les confondre. Je m’arrête là pour le moment, le temps qu’ils digèrent leur stupide et hypocrite affirmation en le confrontant à celui-ci

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    • 26 août 2018 at 21 h 39 min
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      Là, le commentaire est complet. Tant pis pour son auteur.
      Mais à part des invectives, qu’y a-t-il dedans ? Une seule affirmation est intelligente : « l’expression « sœur d’Aaron » ne peut être prise au sens littéral mais figuré ». C’est exactement ce que dit l’article.
      La question est : puisque le sens est figuré, dans quel contexte a-t-il du sens, précisément ?
      Il n’y en a qu’un seul : dans le cadre d’une tradition comparative issue des premiers chrétiens (donc comparant Miryam et Marie). Mais voilà : cette tradition n’a subsisté que dans une secte, celle des nazaréens qui est à l’origine de l’islam (c’est pourquoi on la retrouve dans le Coran). Une telle origine est très gênante…
      Notre commentateur écrit encore : « Les chrétiens qui affirment que le Coran confond les 2 Marie, sont des gens pour certains des hypocrites et des menteurs ». Ce sont les Saoudiens qui disent cela, pas les chrétiens.
      Nous demandons aux commentateurs de ne pas abuser du whisky (puisque le vin, lui, est interdit dans le Coran).

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  • 27 août 2018 at 20 h 10 min
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    Enfin quelques chrétiens intelligents qui comprennent le sens de l’expression coranique!!! Je vous renvoie à de nombreuses vidéos et sites web, vous verrez qu’effectivement un bon nombre de chrétiens affirment que le Coran confond les 2 Marie, disant que Marie mère de Jésus serait littéralement la soeur d’Aaron et de Moïse, ce que je qualifie d’une stupidité profonde, et donc ceux qui la professent comme des idiots profonds. Si vous appelez cela des invectives, j’appelle cela appeler un chat un chat. Peut être devrais je les qualifier de sosie d’Einstein? Ces littéralistes chrétiens répondraient qu’ils n’ont pas la même bouille qu’Einstein. Je vous rappelle par ailleurs que ce sont les juifs eux mêmes à l’époque de Jésus qui ont assimiler Marie mère de Jésus et Marie sœur d’Aaron (comme le rappelle le Coran). Le Coran ne fait que dire une Vérité de cette époque. Heureux de voir que vous attester de cette vérité. Et si vous ne le reconnaissiez pas, Le Coran l’atteste et cela nous suffit.

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    • 17 mai 2020 at 18 h 56 min
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      Parce que pour toi ce sont les juifs qui ont écrit ce que la coran affirme? Si ta foi est coranique, tu as du mal à réaliser que le coran s’est trompé. Ce que le coran atteste n’est pure vérité que pour ceux qui y croient. Comme il y a beaucoup qui croient aux mensonges, beaucoup sont ceux qui ne croient pas au coran.

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  • 3 octobre 2019 at 12 h 44 min
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    Matthieu 15:21-22 Louis Segond (LSG)
     » Jésus, étant parti de là, se retira dans le territoire de Tyr et de Sidon.
    Et voici, une femme cananéenne, qui venait de ces contrées, lui cria: Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon. »

    Jésus fils de David : figuré ou littéraire !

    à propos de David, père de Jésus :
    Quand j’étais enfant dans mon école chrétienne, nos instituteurs n’ont jamais cessé de nous répéter que David, le père de Jésus, était un homme très pieux, un croyant qui craint vraiment Dieu et un brave et courageux roi.
    Et quand j’ai grandi, j’ai découvert en lisant la bible que David était aussi un traître, un trompeur, une personne qui a aimé beaucoup les femmes et un égorgeur et qui a tué beaucoup de gens et coupé leurs prépuces pour les donner comme dot au père d’une femme !
    Les instituteurs des écoles mentent sur leurs innocents et naïfs élèves !
    Ils leur cachent toutes les affreuses choses qui se trouvent dans la bible !
    Ils déforment le sens des mots pour sauver la bible et le christianisme !
    Dans la bible, (2 Samuel 11.2-5) :
    David, père de Jésus, commet l’adultère avec Bath-Schéba, la femme de son soldat Urie, le Héthien …
    « Un soir, David se leva de son lit. Comme il se promenait sur le toit du palais royal, il aperçut de là une femme qui se baignait et qui était très belle.
    David fit demander qui était cette femme et on lui dit: «N’est-ce pas Bath-Shéba, fille d’Eliam et femme d’Urie le Hittite?»
    David envoya alors des messagers la chercher. Elle vint vers lui et il coucha avec elle, alors qu’elle venait de se purifier après ses règles. Puis elle retourna chez elle.
    Cette femme tomba enceinte et elle fit dire à David: «Je suis enceinte !» ».
    Dans la bible, (1 Samuel 18.20-30) :
    Une dot spéciale est exigée pour le mariage de David avec la princesse Mical : il s’agit de cent prépuces de Palestiniens (1 Samuel 18.20-30).
    Et avant le terme fixé, David apporta le double de ce qui lui est demandé :
    « David se leva, partit avec ses gens, et tua deux cents hommes parmi les Philistins ; il apporta leurs prépuces, et en livra au roi le nombre complet, afin de devenir gendre du roi » (1 Samuel 18.27).
    Dans la bible, (1 Rois 1.2) :
    « 1 Le roi David était vieux, avancé en âge; on le couvrait de vêtements, et il ne pouvait se réchauffer. 2 Ses serviteurs lui dirent: Que l’on cherche pour mon seigneur le roi une jeune fille vierge; qu’elle se tienne devant le roi, qu’elle le soigne, et qu’elle couche dans ton sein; et mon seigneur le roi se réchauffera. » (1 Rois 1.2).
    Dans la bible, (1 Chroniques 20.3) :
    « Il (David) fit sortir les habitants, et il les mit en pièces avec des scies, des herses de fer et des haches; il traita de même toutes les villes des fils d’Ammon. David retourna à Jérusalem avec tout le peuple. » (1 Chroniques 20.3).

    Père de Jésus, David.

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    • 4 octobre 2019 at 2 h 08 min
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      Cher Zaki,
      Vous lisez l’Ancien Testament comme un musulman lit le Coran, comme s’il s’agissait de paroles de Dieu à appliquer. Il s’agit d’une histoire. Nous nous inscrivons dans une histoire, nous n’avons pas à la reproduire.
      David est loué pour sa foi (de l’époque) et pour son repentir face à ses péchés, pas pour le reste. Êtes-vous musulman?

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