Les deux dérives de la foi chrétienne et l’histoire

Texte réécrit (création : août 2013)

INTRODUCTION : sortir des confusions

_____L’expression « judéo-christianisme » est communément utilisée pour désigner ce qu’on croit être un grand flou en matière d’opinions sur Jésus au temps des Apôtres.
_____Des textes pouvant remonter jusqu’au début du 2e siècle témoignent certes de convictions opposées à celles du Nouveau-Testament et émanant souvent de groupes à identité « ultra-juive ». D’où l’idée que ces groupes-là auraient professé la « foi primitive » sur Jésus, tandis que ce dont témoigne le Nouveau Testament serait tardif. Sur ce présupposé fait d’amalgames et d’anachronismes, des théoriciens ont fait de Paul le premier à avoir écrit, donc tardivement (en grec et dans les années 50), et ont imaginé que les évangiles auraient été des compositions postérieures – alors que les témoignages patristiques affirment leur apostolicité et fournissent quelques dates antérieures à 51 –: ainsi, les évangiles auraient été fabriqués au sein de communautés tardives non juives (appelées « pagano-chrétiennes ») et en langue grecque. Tel est le dogme exégétique en vigueur en Occident.

FOI CHRÉTIENNE et POST-CHRISTIANISMES

  1.             Cependant, le texte araméen du Nouveau Testament témoigne de compositions orales très structurées (que les traductions estompent, évidemment). On peut facilement les étudier (en araméen) pour peu que l’on ait des connaissances en cette langue et en matière de culture d’oralité (les techniques de mémorisation orales sont à peu près les mêmes partout dans le monde, là où elles subsistent encore). On peut aussi consulter des manuscrit anciens qui portent des indications de signes d’oralité – ou, plus exactement, de découpage (des récitatifs).
    __ Mais surtout, il faut comprendre que les évangiles, dont l’exégèse occidentale cherche vainement les principes de composition depuis des siècles,
    sont ce qu’ils sont parce qu’ils sont des lectionnaires (Mt sur 8 mois, Marc sur les 4 restant et Lc en complément sur l’année entière – Jn étant à considérer à part).
    __ Des structures d’oralité, faites pour la transmission rigoureuse du « par cœur » des récitatif évangéliques, ne peuvent que remonter aux témoins eux-mêmes, c’est-à-dire aux Apôtres, conformément aux témoignages les plus anciens des Pères de l’Église. Des textes en grec (mais aussi en latin) peuvent certes avoir des originaux très anciens, mais il s’agit cependant toujours de traductions de l’araméen.
    __ En résumé,
    la mise par écrit en araméen de Mt doit dater de l’an 37 quand l’apôtre fut obligé de quitter Jérusalem c’est-à-dire quand il fut obligé de fixer le lectionnaire minimal par écrit. La traduction grecque ou latine de ce lectionnaire ne tarda pas (vers 42). Celle de Marc, publiée à Rome et qui résume l’enseignement composé par Pierre, doit se situer au moment où celui-ci quitte Rome lors de son premier voyage (42/45). Et celle de Luc, elle aussi faite sur l’araméen, doit être antérieure à l’an 49. Quant à Jean, la forme définitive de texture complexe en filet qu’il a donnée à son évangile-enseignement est certes plus tardive, mais ses récitatifs principaux avaient déjà pris forme depuis longtemps, notamment ceux de la passion et de la résurrection, composés (oralement) au temps où il témoignait avec Pierre.
    __ Jusqu’au 2e siècle et au delà encore dans de nombreuses régions d’Orient, l’Église est restée majoritairement hébréo-araméenne – des influences gréco-païennes ne joueront que plus tard, et essentiellement dans l’Empire romain.

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  2.             Ensuite, s’il est vrai que des opinions sur Jésus contraires à celles des Apôtres ont été précoces (les évangiles eux-mêmes en évoquent), leur organisation en systèmes de pensée est clairement postérieure à la foi des apôtres et n’est pas antérieure à la fin du premier siècle ou au début du second. Il s’agit de POST-CHRISTIANISMES, qui donneront naissance à de nombreux avatars jusqu’à nos jours.
    __ Le judaïsme rabbinique lui-même ne prendra forme qu’après l’an 95 (Jamnia), autour d’un anti-hébréochristianisme très fort.

DEUX TYPES FONDAMENTAUX DE POST-CHRISTIANISMES

            Ces systèmes post-chrétiens ou dérives de la foi chrétienne furent le fruit d’ex-hébréochrétiens, en opposition à la foi des Hébreux chrétiens et des Apôtres et alors même que certains de ceux-ci étaient encore vivants. Elles commencèrent à être imaginées dans la crise consécutive à la destruction du Temple en 70, une crise qui n’affecta pas les hébréochrétiens à la foi solide mais bien les autres. Certains ont imaginé que les apôtres avaient échoué dans leur mission par rapport à l’emprise du Mal, et que donc il faudrait repenser la Révélation qu’ils ont transmise, et cela dans un sens plus efficace.

____ Ce rêve de dépasser le christianisme des apôtres et d’apporter un salut meilleur s’est décliné immédiatement en deux directions opposées :

_____ EXPLICATIONS. La nouveauté chrétienne n’est pas d’abord un « message » mais la participation à une puissance (de salut), celle de la résurrection. Le propriétaire de cette puissance est l’Esprit Saint : elle n’est pas une propriété humaine, ni personnelle ni collective. La volonté de s’approprier cette puissance de salut forme justement le cœur des dérives de la foi chrétienne, qui ne peuvent être que deux car il ne peut y avoir fondamentalement que deux manières de détourner /nier la foi chrétienne. On parlera aussi de deux « post-christianismes » (ou « hérésies » en langage théologique) fondamentaux.

La dérive des « spiritualismes » est dite également « gnostique », selon l’appellation postérieure de « gnose » qui lui a été donnée par les Pères de l’Église. Elle prétend que le salut est enfoui en chacun de nous. Dès lors, il suffirait de faire émerger cette puissance spirituelle cachée pour être sauvé. Jésus devient le modèle de celui qui a appris aux autres un tel chemin spirituel, c’est-à-dire à se sauver eux-mêmes. La séduction de ces spiritualismes est de prétendre offrir une maîtrise des forces spirituelles (humaines ou angéliques !), par laquelle l’individu atteindrait la liberté suprême au dessus du bien et du mal de ce monde, au dessus de toute limite ou contingence. Bref, la liberté que donne l’Esprit Saint… mais sans l’Esprit Saint, dans un Grand Tout.
Au point de départ justement, raconte le livre des Actes des apôtres, cette dérive vient du désir d’accaparer les actions de l’Esprit Saint en l’homme (Simon le magicien veut les acheter aux apôtres). Ensuite, rapidement, les formes de spiritualismes sont devenues très diverses, mais elles sont toujours très individualistes et ravageuses du sens moral et social.
Le côté « Grand-Tout-affectif – je-fais-ce que-je-veux » a un aspect féminin séduisant.

• L’autre dérive ne regarde pas le destin des individus mais celui, global, du monde. Le monde, dominé par le Mal, doit en être libéré : Jésus et les apôtres ont révélé cela comme perspective possible (et complètement nouvelle), et pour les chrétiens qui ont la foi apostolique, cette libération est liée et consécutive à la Venue glorieuse de Jésus, sa « seconde visite ». Mais, de cette perspective, on peut faire dériver l’idée de « sauver le monde », et cette idée est pernicieuse, même si on y mêle encore Jésus (en réalité, on ne lui obéit plus).
En effet, dès qu’un groupe croit posséder la clef qui donnerait accès à la société parfaite ou simplement meilleure sur terre, il s’attribue le droit et le devoir de réaliser un tel projet sur le monde. Et comme une telle fin justifie tous les moyens, il n’y a plus de morale. La morale nouvelle devient alors un ramassis de mensonges destinés à couvrir l’horreur des exactions liées à la prise du pouvoir et au contrôle des populations. Et ces exactions vont jusqu’aux génocides.
Tous les projets politico-religieux qui ont émergé un peu partout dans le monde depuis deux mille ans sont des avatars de Nième main d’un messianisme premier, élaboré d’abord par un petit groupe d’ex-chrétiens (juifs, mais quasiment tous les chrétiens l’étaient) ; ceux-ci ont décidé de garder l’appellation chrétienne primitive de « nazaréens » (d’où l’appellation technique de « judéo-nazaréens »), pour se distinguer des juifs chrétiens qui ont suivi fidèlement les apôtres.
Notons encore que les messianismes sont essentiellement des idéologies masculines, elle séduisent essentiellement des hommes.

____ Pourquoi existe-il seulement deux dérives fondamentales de la foi ? Simplement parce que celles-ci correspondent aux deux penchants de la psychologie humaine marquée par l’emprise du mal :

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Ces deux penchants négatifs humains procèdent d’un même point de départ spirituel (et mystérieux) : le désir « d’être dieu », soit en étant au-dessus des autres, soit en se suffisant pleinement à soi-même. “Le jour où vous en mangerez [du fruit de l’arbre, dit le serpent], vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux possédant la connaissance de ce qui est bien ou mal” (Genèse 3,5). La racine du mal est unique, mais ses conséquences ont prospéré en deux tendances.

MÉCANISME TOTALITAIRE ET CONFUSIONS

_____Pour chacune de ces deux dérives, l’ennemi est le chrétien enraciné dans la tradition apostolique (juive) qui, s’il ne se rallie pas au « salut » prôné par les sectaires de ces dérives, doit être écarté ou même proprement éliminé – tandis que les sociétés civiles qui résistent doivent être soumises par tous les moyens. Ce mécanisme totalitaire, qui est celui même du phénomène post-chrétien, Henri de Lubac (1896-1991) l’avait bien perçu et dénoncé dans son dernier ouvrage La postérité spirituelle de Joachim de Flore (2 tomes réédités en un seul au Cerf), mais il ne le regardait qu’à partir du 12e siècle (et uniquement dans  l’histoire européenne).

____ Une manière de s’en prendre aux chrétiens en Occident est, comme on l’a vu plus haut, de prétendre que leur foi résulte des élaborations conceptuelles (théologiques) en grec, en particulier de celles du concile de Nicée (325) – auparavant, il n’y aurait eu qu’un fourre-tout de  fois diverses appelées globalement « judéochristianisme ». Cela fait sourire les chrétiens d’Orient. Ce qui donne un semblant de réalité à ces amalgames est la confusion entretenue entre le modèle et ses dérives – qui lui ressemblent puisque, justement, il s’agit de contrefaçons (du salut chrétien, de la foi, de la charité et même de l’espérance chrétiens). L’ignorance de l’histoire de l’Orient chrétien est pour beaucoup dans cette confusion. 

____ Ainsi, on retrouve dans les contrefaçons messianistes de la foi des expressions du sens de l’histoire (elles sont habituellement absentes des dérives gnostiques), mais il ne s’agit pas de la vision chrétienne de l’histoire, telle qu’on la trouve dans les Églises de l’Orient sémitique (chaldéenne ou assyrienne, copte, arménienne…), tandis qu’elle fait cruellement défaut dans l’expression occidentale de la foi. Elle y fait défaut mais des remplaçants n’ont pas tardé à apparaître. Au 20e siècle, le communisme et le nazisme étaient des idéologies de salut qui prétendaient donner et incarner le sens de l’histoire ! Teilhard de Chardin prétendait lui aussi avoir découvert le sens de l’histoire…

____ Au lieu d’amalgamer tout ce qui ne rentre pas dans l’expression conceptualisée de sa foi, le chrétien occidental devrait comprendre que l’Église hébréo-araméenne, qui se situe dans la continuité de la religion juive (le courant pharisien en moins), est le tronc de toutes les Églises, et qu’il a intérêt à ne pas trop s’en écarter.

¹   NOTE : le « désir mimétique » que René Girard a étudié depuis les années 70 constitue l’un de ces deux penchants. En l’occurrence, il s’agit de la volonté perverse de dominer autrui et de s’approprier ses biens – d’où Girard tire une théorie universelle, le phénomène du « bouc émissaire » grâce auquel la société subsisterait : il suffirait pour cela que des coupables (davantage fantasmés que réels) « catharsisent » sur eux la violence sociale qui, sans cela, finirait par se retourner contre la société elle-même dans un mécanisme d’auto-destruction.
_ Cette théorie se présente comme une explication globale et unique de l’histoire (et du mal), mais elle est biaisée : tout y est ramené à « un », en l’occurrence à un phénomène social, en oubliant l’autre tendance destructrice de la psychologie humaine, qui conduit non pas à écraser directement autrui mais à chercher le pouvoir (spirituel) en s’isolant en soi-même.
_ Une telle réduction à « l’un » (l’explication mimétique) conduit Girard à penser le christianisme comme « ambivalent » : d’une part,
le christianisme délégitimise (ou rend caduque) le phénomène du bouc émissaire et donc désamorce la violence, et d’autre part il conduirait l’humanité à son auto-destruction – car serait incapable d’endiguer la violence qui ne trouverait plus l’échappatoire que constitue le bouc émissaire (il faut lire à ce sujet les dernières pages, très noires, de Achever Clausewitz).
_ Il vaudrait mieux alors qu’il n’y ait pas eu de Révélation chrétienne !

_ En fait, René Girard n’a pas vu les phénomènes historiques que sont les contrefaçons de la Révélation, les post-christianismes, qui amènent une violence jamais vue et qui nont fondamentalement rien à voir avec ses théories.

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Pour davantage de détails
:
  La foi des apôtres et ses deux dérives HTML (ou: pdf)
GB-flag 
The two fundamental drifts from the Christian faith HTML (or: pdf)
russia-flag  Схема двух основных отклонений от веры (или pdf) – un autre article en russe peut être lu en parallèle : Трансформация понятия любви к Богу и ближнему (или pdf) c’est-à-dire Ce que aimer est devenu dans le Coran – la racine hbb. (ou pdf).

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9 thoughts on “Les deux dérives de la foi chrétienne et l’histoire

  • 30 juin 2018 at 21 h 25 min
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    En effet le terme récent Judéo-Christianisme ne veut rien dire il faudrait employer le terme Hebréo-christianisme pour parler du Xristianisme des origines. Tout du moins si l’on parle des deux premiers siècles. Le Judaisme reste une religion encore pratiquée au XX ème siècle qui n’ a plus rien à voir avec le Xristianisme.
    Je ne peux pas développer ici : jouer sur les mots est gravissime .

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  • 3 juillet 2018 at 19 h 48 min
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    Oui, comme le dit cet article, tout chrétien d’Occident devrait « comprendre que l’Eglise hébréo-araméenne, qui se situe dans la continuité de la religion juive (le courant pharisien en moins), est le tronc de toutes les Églises et qu’il a intérêt à ne pas trop s’en écarter. » Il faut retrouver les origines hébraïques de l’Église pour la comprendre vraiment, elle et son divin fondateur, Jésus Christ, notre Seigneur. Retrouver ces origines sémitiques hébraïques et araméenne, c’est ce que fait EECHO, les Pères Gallez et Guigain ou Pierre Perrier. C’est un magnifique et grand combat pour la vérité.

    Les premiers papes évêques de Rome et les premiers évêques de Jérusalem étaient des hébreux. La question étant de savoir combien de temps, ils ont continué à être circoncis et respecter les interdits alimentaires, combien de temps ils ont à la fois respecter le Sabbat et le Jour du Seigneur. De fait, le Père Guigain démontre que les évangiles sont des lectionnaires faits pour être lus à la synagogue, dont la construction correspond aux lectures de la liturgie synagogale par des mises en parallèle étonnantes.

    Le mot juif traduit en fait judéen ; c’est un nom de membre d’un peuple, celui d’une terre, la judée, et d’une lignée ancestrale, celle issue de Juda, père d’une des douze tribus d’Israël. Juif ne signifie pas être adhérent à une religion mais être membre d’un peuple au mois tri millénaire. On peut être juif et athée, juif et chrétien, juif et adhérent du judaïsme rabbinique. On ne devrait pas parler de judaïsme pour qualifier la religion juive actuelle, d’ailleurs assez diverses selon qu’on considère les courants orthodoxes, ultra-orthodoxes, libéraux ou conservateurs. Il faudrait parler de judaïsme rabbinique ou de judaïsme talmudique ou de judaïsme pharisien, le christianisme étant à l’origine lui un judaïsme christique ou judaïsme évangélique.

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  • 31 juillet 2018 at 9 h 10 min
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    Une notion me manque ici « le sens chrétien de l’histoire ». Je la découvre dans cet article. Où puis-je me renseigner ? Je crois que c’est important.

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  • 14 octobre 2018 at 8 h 49 min
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    Citation :
    “Teilhard de Chardin prétendait lui aussi avoir découvert le sens de l’histoire…”

    Serait très apprécié un article à venir qui serait consacré à la vision dynamique de Theilhard de Chardin sur l’univers, en montrant en quoi cette vision est incompatible avec le retour glorieux du Christ.

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  • 25 octobre 2018 at 6 h 47 min
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    Merci
    C’est très intéressant
    Et enfin une critique intelligente de R Girard m, auteur qui m’a fasciné, et qui reste bien sûr majeur malgré tout au milieu de la médiocrité contemporaine
    Il est plus incomplet que faux à mon sens

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  • 25 octobre 2018 at 7 h 11 min
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    Une question : comment reliez vous ces deux tendances de l’homme au bac 7 péché capitaux ? C’est assez évident pour l’avarice ou l’envie, mais pas pour tous…
    Or on s’attend, pour confirmer qu’il n’y a que ces deux grandes tendances, à avoir un lien de celles ci avec les péchés capitaux

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  • 25 octobre 2018 at 7 h 14 min
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    Autre question : comment décrire le sacrifice en Islam à la lumière de la théorie de R Girard: il y a sûrement un lien qu’il n’a pas exploré

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  • 9 octobre 2022 at 23 h 36 min
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    À quelques exceptions près, les dérives chrétiennes sont fondamentalement contre le fait historique de Jésus Christ Sauveur vrai Dieu, vrai homme.
    La gnose maçonnique en est un exemple typique, expressement anti-catholique.

    Je pense que le cas de René Girard s’éloigne de ces violences. Ce professeur de littérature comparée, (à Buffalo État de New York), ayant constaté une convergence d’idées dans la littérature – l’universalité du désir mimétique – en a dégagé une théorie selon laquelle l’Ancien Testament et les Évangiles apporteraient une explication sinon un remède à cette fâcheuse tendance qui in fine tue l’homme. Son œuvre va développer toutes les arcanes logiques d’une telle théorie. Cependant, vivant aux USA, semble-t-il loin de théologiens, il n’apporte qu’un éclairage partiel sur le comportement humain, entraînant une vision erronée du sens de l’histoire comme le montre l’auteur de la note ci-dessus.

    Pourtant je vois un fait nouveau dans sa relecture des commandements (et par extension la liturgie et les sacrements), notamment un vade mecum de l’humanité pour se protéger contre ses défauts structurels.
    Il dit avoir rejoint le Christ à la fin de sa vie, ce qui laisse penser qu’il y voyait le Sauveur, bien au-dessus de ses théories sur le désir mimétique.

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